- Mise à jour: 11 février 2019
CLUB OLYMPIQUE BAYONNAIS
Le Club Olympique Bayonnais fait partie des clubs de lutte signant une forte hausse de licenciés depuis plusieurs années. Focus sur cette augmentation et sur les projets du club avec Lionel Sevilla, président de la section lutte du COB.
Quelle est la dynamique actuelle du club ?
Aujourd’hui nous comptons environ 500 licenciés. Il faut savoir que notre club est omnisports, mais que depuis une trentaine d’années, la lutte en est le principal moteur. La dynamique est très positive, depuis cinq ans le nombre de licenciés augmente régulièrement. On touche différentes catégories de public. Au sein du club, l’ambiance est très familiale avec des valeurs de partage, de respect et de citoyenneté. Cela nous permet de fidéliser le public, et notamment les jeunes. On retrouve souvent les frères et les sœurs des premiers enfants de la famille entrés au club.
Que propose le club en termes d’activités ?
On a de la lutte et du sambo, avec plusieurs déclinaisons. Je pense en particulier au baby sambo et au baby lutte pour les plus jeunes, mais aussi à de la pratique axée sur le sport santé afin d’attirer un public plus adulte. Ce que nous proposons est axé sur la pratique de loisir, car nous offrons des pratiques qui permettent de rassembler toute la famille.
Le sambo est-il une pratique en plein essor au sein du club ?
Désormais, j’ai autant de coups de fil pour le sambo que pour la lutte. Au sein du club, on essaye surtout de développer le sambo pour les adultes. Les jeunes s’approprient bien les principes de la lutte, mais les adultes se sentent plus à l’aise sur la pratique du sambo. C’est une discipline plus souple sur les règles, plus « libre », et c’est ce que recherchent les adultes qui viennent pratiquer.
Que proposez-vous de particulier pour les jeunes ?
Une fois par mois, les jeunes du club vont à Pau, ou inversement, les jeunes palois viennent nous rendre visite. Cela permet d’échanger de façon intéressante au niveau départemental. De temps en temps, on se rend aussi sur Bordeaux. C’est le genre de déplacements et d’échanges qui plaisent beaucoup aux jeunes et qui permettent de les fidéliser. Ces interclubs sont une vraie richesse.
Qu’aimeriez-vous développer au sein du club ?
On est en train d’axer notre développement sur le sport-santé. C’est un axe que l’on souhaite dédier principalement aux jeunes avec la mise en place, peut-être dès la rentrée de septembre prochain, d’un carnet sport-santé. On va pouvoir donner pas mal d’informations à ces jeunes sur leur pratique, mais aussi des conseils. Concernant le public adulte, on aimerait développer la gym sport-santé. C’est un axe fort qui correspond bien aux valeurs du club.